„Strach, że nie będziesz już wystarczająco atrakcyjny…” Jak odbudować swoje życie po 50-tce i nadal być atrakcyjnym?

Anne a 54 ans. Après un divorce douloureux, elle a rencontré son compagnon il y a un an.

“Même si nous ne vivons pas sous le même toit, j’espère que notre amour sera solide et que nous finirons nos jours ensemble”, témoigne-t-elle.

Un sentiment largement partagé par les jeunes amoureux quinquagénaires ou plus.

“Lorsque l’on se remet en couple tardivement, on met énormément d’espoir dans cette relation que l’on espère être la dernière”, explique Véronique Kohn, psychologue spécialisée en relations amoureuses.

Mais ce n’est pas facile. “Il y a souvent autant d’espoir que de peur de perdre l’autre”, note la psychologue. L’enjeu est important et des inquiétudes liées à l’âge s’invitent dans l’équation. Pour les femmes, “il y a la peur de ne plus assez plaire ou que le partenaire la quitte pour une femme plus jeune, et la peur de la ménopause qui pourrait être un frein à la sexualité”, explique-t-elle.

La peur de la panne

Pour les hommes, “ils ont peur de ne pas obtenir d’érection et de ne pas satisfaire leur partenaire”. Dans les deux cas, c’est la crainte de perdre l’autre qui prédomine, et elle est soutenue par la peur de finir seul et malheureux. En effet, à 50 ans passés, “on cherche quelqu’un pour se sentir aimé, soutenu, avoir un confident, une personne spéciale dans notre vie”. Et ne plus se tromper, éviter un échec. Car “ils sont nombreux à estimer qu’il s’agit de réussir, en comparaison avec les échecs que constituent les séparations précédentes”, poursuit-elle.

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Ne pas forcément vivre sous le même toit

Mais avec la maturité vient aussi la sagesse. Les cinquantenaires ont de l’expérience et savent que l’amour n’est jamais une certitude. Quel que soit l’âge des partenaires ou la durée de la relation. Leurs séparations passées en sont l’exemple.
Alors “généralement ils ne placent pas tous leurs espoirs de bonheur dans le couple”, note Véronique Kohn. D’ailleurs, “nombreux sont ceux – qui peuvent se le permettre – qui décident de ne pas vivre sous le même toit”.
Comme le font Anne et son compagnon. L’objectif ? “Ne pas être noyé par les contraintes de la logistique du quotidien et n’avoir que le bon dans la relation, sans faire de compromis”, détaille la psychologue. À cet âge, “on souhaite plus de paix que d’intensité”. Et “on veut se sentir libre”.

“Leur expérience et le travail qu’ils ont fait sur eux-mêmes permettent souvent aux cinquantenaires d’être plus à même de communiquer dans leur nouveau couple”, estime Véronique Kohn. Ce qui constitue un outil essentiel dans le couple et un atout indéniable pour ces couples plus mûrs en comparaison avec les plus jeunes.

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